L’ovulation, un signe de santé | résumé d’un papier de recherche de Dr.Pilar Vigil

Article de recherche disponible sur le Reproductive health research institute : http://rhrinstitute.org/wp-content/uploads/2019/01/White-Paper-Ovulation-a-sign-of-Health-25.01.19.pdf

LE CONTINUUM DE L'ACTIVITE OVARIENNE

Ce terme explique les différentes variations de l’activité ovarienne qui débute au cours de la vie intra-utérine, et sont observées tout au long de la vie d’une femme en réponse aux multiples facteurs physiologiques, comportementaux et environnementaux. Selon cette conception, certaines conditions physiologiques comme la grossesse ou l’allaitement sont caractérisées comme un état anovulatoire normal  dans le continuum ovarien. Aussi, certaines périodes d’ovulations irrégulières comme la puberté et la périménopause, peuvent être considérée comme faisant partie d’une transition physiologique.

histoire de la création des gonades

Au cours des 2 mois de l’embryon, le germe primordial des cellules (PGC = cellules précurseurs des ovocytes) quitte l’embryon et migre dans le sac vitellin. Cet évènement se produit en dehors du corps du bébé afin d’éviter que ce processus de différenciation n’impacte le reste des cellules embryonnaires. Les PGC restent dans le sac vitellin pendant quatre semaines et retournent dans la région où les futurs ovaires se développeront : au niveau des crêtes gonadiques. A cet endroit, ils vont devenir des oogones (des cellules qui prolifèrent par mitose). Ces oogones qui sont entourées de cellules somatiques (pré-granulosa) formeront les follicules primordiaux puis pour certains des ovocytes primaires.

A la naissance, une petite fille aura entre 1 à 2 millions de gamètes – à la puberté, il en restera 400 000 dont environ 500 iront jusqu’à l’ovulations complètes. Ce qui veut dire que du nombre total de follicules primordiaux développés seulement 0.01% ovuleront.

CASCADE HORMONALE DE LA PUBERTE

ADRENARCHE vers 8 – 10 ans, il y a une augmentation de la sécrétion d’androgènes (hormones mâles) via les glandes surrénales, ce qui engendre les premières odeurs axillaires. Parallèlement, au début de la puberté, la concentration sanguine en leptine (graisses) augmente, favorisant ainsi la sécrétion de kisspeptine qui elle-même stimule la sécrétion de GnRH, qui engendre la libération de FSH et de LH.

GONADARCHE suite à cela, cette stimulation débloque la maturation et le développement des gonades, les hormones stéroïdiennes dites ‘sexuelles’ (oestrogènes, androgènes et progestérone) sont produites par les ovaires.

HORMONES ET CERVEAU

Les hormones qui influencent l’ovulation, impactent également le cerveau. Les oestrogènes et la progestérone ont un effet sur le système nerveux central et périphérique, en particulier sur les GABA, la sérotonine, la dopamine et le glutamate. Les neurostéroïdes régulent différentes zones du cerveau impliquées dans l’humeur, le comportement et la cognition. Ces hormones affectent certains processus comme la prise de décision, la reconnaissance des émotions, la consolidation de la mémoire émotionnelle et la peur.

A savoir : les neurostéroïdes pourraient être efficace dans les traitements des troubles psychiatriques comme la schizophrénie, la dépression, les maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer, Parkinson et la sclérose en plaques.

Les causes de dysovulation

Les troubles ovulatoires peuvent être d’origine hormonale : anomalie hypothalamique, hypophysaire, thyroïdienne, surrénalienne, ovarienne ou encore liés à des troubles métaboliques.

  • hyperinsulinémie
  • hyperandrogénie
  • hyperprolactinémie
  • hyperthyroïdie & hypothyroïdie
  • sénescence ovarienne
  • déséquilibre nutritionnel

Pour en lire davantage, je vous invite à consulter l’article complet : http://rhrinstitute.org/wp-content/uploads/2019/01/White-Paper-Ovulation-a-sign-of-Health-25.01.19.pdf

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