Les plantes, amies de mon cycle menstruel

Je vais vous partager mes quelques connaissances sur ces plantes médicinales qui peuvent accompagner le cycle menstruel. J’ai introduit différentes galéniques telles que la tisane, la teinture-mère, la gemmothérapie et les huiles essentielles.

De tout temps, les plantes sont les fidèles alliées des femmes. Alors, c’est tout simplement en femme cueilleuse que je me suis aventurée à leurs rencontres, lors de mes balades en forêt, dans les champs et en bord de route.

Nous, femmes, sommes cycliques. Tout comme la vie, les saisons, la Lune. Et nos amies les plantes peuvent nous accompagner dans cette roue de la vie.

La phase oestrogénique

Il s’agit de la phase de création de la muqueuse utérine appelée “l’endomètre” qui pourrait potentiellement accueillir un œuf fécondé.

L’objectif des plantes dans cette phase, est de soutenir la montée progressive en oestrogènes, de venir nourrir la muqueuse utérine pour préparer l’ovulation.

Les simples (=plantes) séchées :

  • Houblon (inflorescence mâle) → sédatif de l’appareil génital, il est précieux dans les règles douloureuses, les migraines et les troubles nerveux. Il possède des propriétés aphrodisiaques reconnues.
  • Trèfle rouge (sommité fleurie) → riche en isoflavones qui possèdent des propriétés œstrogéno-mimétiques – à associer avec une plante ayant une action progestéro-mimétique.
  • Sauge officinale (feuille) → action tonique sur l’utérus, elle régularise et fait apparaître les règles. Elle calme aussi les douleurs menstruelles par son effet emménagogue.
  • Pivoine (racine) → antispasmodique et sédative, elle possède des propriétés hormonales (œstrogènes et progestérone) – donc pourquoi pas l’employer également dans la phase lutéale…?
  • Cimifuge (racine) → action oestrogénique grâce à la formonométine.
  • Ortie (feuille) → plante reminéralisante par excellence, l’ortie vient soutenir la création de l’endomètre en apportant les minéraux nécessaires à sa fabrication.

Les poudres (indication à suivre sur le produit) :

  • Maca (racine) → traite les problèmes de la sexualité et de la reproduction, favorise la fertilité et diminuerait les troubles menstruels. La maca nourrit les glandes surrénales.
  • Ginseng (racine) → plante adaptogène, excellent phyto-oestrogène.

Gemmothérapie (appelée scientifiquement “phytembryothérapie – il s’agit essentiellement de la macération de bourgeon dans de l’alcool, de l’eau et de la glycérine végétale) :

  • Framboisier (régulateur et stimulante de la fonction ovarienne)
  • Romarin (élimine les toxines, hépato-protecteur, antioxydant)
  • Cassis (revitaliseur énergétique et stimulant surrénalien)

La phase progestative

Cette phase survient une fois l’ovulation terminée. Le corps jaune sécrète alors son hormone qui est la progestérone. C’es souvent lors de cette période que peut survenir le SPM (syndrome prémenstruel).

L’objectif des plantes lors de cette phase est de venir mettre de la circulation dans le petit bassin notamment pour éviter la stagnation des fluides – de venir soutenir la sécrétion de progestérone par les ovaires et l’hypophyse – de soutenir tout en douceur chacun des organes du corps dans ses fonctions – et de commencer à venir décontracter les muscles lisses.

Les simples séchées :

  • Alchémille (feuilles) → efficace pour soulager les troubles menstruels, prise dans la 2ème partie du cycle, elle facilite l’arrivée des règles, les régularise et atténue les douleurs.
  • Aubépine (sommités fleuries) → plante du cœur, elle régularise le système nerveux végétatif – calmante et apaisante. Elle met en circulation les flux, donc elle pourrait faciliter la venue des règles en douceur.
  • Gattilier (fruits)régulateur hormonal féminin, soulage les maux du SPM (maux de tête, seins douloureux, insomnies, rétention d’eau,..).
  • Grémil (plante entière) utilisé lors de dysménorrhée – agit sur l’axe hypophysaire.
  • Achillée millefeuille (sommités fleuries) → décongestionnante du bassin – maîtresse du sang , elle soutient la circulation du foie et celle de tous les organes en douceur. C’est une plante tonifiante – qui régule les flux sanguins et la température – plante rééquilibrant.
  • Verveine officinale (sommités fleuries) → des études cherchent à mettre en avant la production d’œstrogènes et de progestérone de la Verveine off. Elle était surnommée “l’herbe à tous les maux” par les druides.
  • Yam (rhizome) → il stimule les hormones endocriniennes : surrénaliennes et sexuelles. Ce qui nous intéresse ici, c’est son action stimulante ovarienne aussi bien des œstrogènes que de la progestérone.
  • Mélisse (feuilles) → équilibrante de la glande thyroïde (très importante car elle soutient les hormones sexuelles) et de l’axe hypophyso-ovarien. C’est une plante à action progestéro-mimétique. Efficace pour soulager les troubles nerveux.
  • Salsepareille (racine) → stimule la production de progestérone et soulage le SPM, ainsi que les problèmes liés à la ménopause.

Gemmothérapie :

  • Pommier (régulation des hormones stéroïdiennes)
  • Vigne (gynécologie)
  • Genévrier (action détoxifiante sur le foie et du sang)

La phase menstruelle

Les règles peuvent être vécues comme une étape douloureuse du cycle. Mais cela peut vraiment changer une fois que vous êtes dans une démarche de compréhension de votre corps. Car l’alimentation, la pratique d’une activité physique, la libération de ses émotions sont autant de facteurs à prendre en compte pour vivre ces règles harmonieusement. Et surtout, c’est qu’il faut bien comprendre que les règles permettent à notre corps d se nettoyer, de se purifier pour repartir à neuf ! C’est une fonction vraiment avantageuse pour nous.

L’objectif des plantes pendant ces quelques jours, c’est soutenir le corps dans sa fonction émonctoire et notamment notre fabuleux FOIE d’amour. Lui qui a tant à faire et qu’on néglige trop souvent… – venir détendre, relaxer nos muscles lisses profonds pour apaiser les contractions, et mettre en cicuration les fluides pour éviter la stagnation qui peut créer des douleurs.

Les simples séchées :

  • Valériane (racine) → relâche les muscles lisses et travaille sur l’inconscient (les rêves).
  • Camomille Matricaire (fleurs) → “matricaire” qui provient du latin “matrix” – on se doute alors que cette plante doit avoir un tropisme avec le bassin des femmes. Elle relaxe le système nerveux, et est antispasmodique – elle a pour réputation de calmer les douleurs menstruelles.
  • Basilic (feuille) → relaxe les muscles lisses et réharmonise le système neuro-végétatif.
  • Damiana (feuilles) → les Mayas l’utilisaient comme aphrodisiaque. Aujourd’hui, on l’emploie comme reconstituant du système nerveux (après un long stress ou dépression légère). De ce fait, elle doit venir réguler l’axe surrénalien et doit avoir une action sur la sécrétion de sérotonine (hormone du bonheur) – de ce fait, elle possède aussi une action sur les règles douloureuses.
  • Armoise (feuille) → régularise le rythme ou modère l’abondance des règles – soulage les menstruations difficiles et/ou douloureuses.
  • Cimifuge (racine) → elle contient de la formonométine qui aurait une action oestrogénique. Et c’est grâce à ce composant, qu’on l’emploie pour soulager les règles douloureuses et les troubles menstruels liés à une production excessive de progestérone, ainsi que les bouffées de chaleur.
  • Angélique archangélique (racine) → très bon antispasmodique, surtout quand c’est un facteur nerveux qui est en cause.
  • Framboisier (feuille) → effet myo-relaxant (=relaxation du moymètre) sur l’utérus, antispasmodique des muscles lisses, anti-contracturant.

Teinture-mère (macération d’une plante fraîche dans de l’alcool – prendre 15 gouttes 2 fois/jour les jours douloureux) :

  • Valériane
  • Cimifuge

Huiles essentielles (en massage du bas ventre – mettre 3 à 5 gouttes dans l’huile que vous aurez versée dans la paume de votre main) :

  • Sauge sclarée (antispasmodique – soulage les règles douloureuses)
  • Estragon (soulage les contractures, les règles douloureuses)
  • Basilic tropical (antispasmodique puissante et antalgique)
  • Dans de l‘huile végétale de calophylle car elle est circulatoire.

Consciencieusement, 

Louise 

Sources :

La phytembryothérapie – l’embryon de la gemmothérapie du Dr Ledoux et Dr Guéniot.

Le petit Larousse des plantes qui guérissent

Sagesse et pouvoirs du cycle féminin Marie-Pénélope Pérès et Sarah-maria Leblanc

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