Comme le disait si bien Coco Chanel : “ Une femme qui se coupe les cheveux est une femme qui s’apprête à changer de vie. “
Nos cheveux portent notre histoire (notre ADN), ils sont notre lien avec le spirituel et l’univers, par eux nous sommes reliés au cosmos. Mais parfois, ils nous pèsent, se font lourds comme un poids (un boulet) que l’on porte comme un fardeau toute notre vie. Et pourquoi pas s’en débarrasser de ce poids ?
Pour de ce qui est mon cas, mes cheveux étaient filasses, sans vie, j’en avais marre de les entretenir. Et puis cette couleur rousse qui ne me correspondait plus, que je n’aimais plus. Elle ne me représentait plus tout simplement.
Prête à être pleinement moi-même jusqu’au bout des cheveux…
Je n’ai jamais vraiment aimé ma couleur naturelle excepté en été peut-être. Un vieux et fade blond cendré en hiver et un blond lumineux en été. J’ai donc été rousse pendant au moins 4 ans. Tout le monde n’y voyait que du feu (merci le jeu de mot !) – ne remarquant même pas qu’il s’agissait d’une coloration, pour eux j’étais rousse, tout correspondait.
Seulement, avec le temps j’avais juste marre de cette longueur, je ne savais plus quoi en faire et le roux ne m’allait plus, ce n’était plus moi. A travers le roux, je me suis épanouie notamment certains traits de caractères que j’avais besoin d’affirmer à un moment de ma vie. Mais aujourd’hui, je peux m’en passer pour révéler d’autres parties de moi-même. Je suis prête (et moins vulnérable) à défendre mes positions, à laisser s’épanouir toute la personne que je suis. Je suis prêtre à accueillir aussi toutes ces parts de moi un peu sombre, à ne plus être que lumière.